Comment fonctionne un moteur à induction monophasé ?

Un moteur à induction monophasé fonctionne sur le principe de l’induction électromagnétique pour produire un mouvement de rotation. Lorsqu’une tension alternative est appliquée aux enroulements du stator du moteur, elle crée un champ magnétique tournant. Dans un moteur monophasé, ce champ magnétique tournant n’est pas intrinsèquement présent en raison de l’alimentation monophasée, c’est pourquoi des mécanismes auxiliaires sont utilisés pour le créer. Généralement, cela est réalisé grâce à l’utilisation d’enroulements auxiliaires ou de méthodes de démarrage telles que des condensateurs.

Le fonctionnement d’un moteur à induction peut être expliqué étape par étape comme suit : lorsqu’une tension alternative est appliquée aux enroulements du stator, elle crée un champ magnétique dont la direction alterne en fonction de la fréquence de la tension appliquée. Ce champ magnétique alternatif induit un courant dans les barres du rotor en raison de la loi de Faraday sur l’induction électromagnétique. L’interaction entre le champ magnétique tournant et le courant induit dans les barres du rotor génère un couple qui fait tourner le rotor.

Dans un moteur à induction monophasé, il est essentiel d’obtenir une capacité de démarrage automatique. Ceci est généralement réalisé en fournissant un enroulement auxiliaire et un condensateur de démarrage. L’enroulement auxiliaire est placé selon un angle par rapport à l’enroulement principal, créant une différence de phase qui produit un champ magnétique tournant lors du démarrage. Le condensateur de démarrage est utilisé pour décaler la phase du courant de l’enroulement auxiliaire, permettant au moteur de développer un couple suffisant pour surmonter l’inertie et commencer à tourner. Une fois que le moteur atteint une vitesse quasi synchrone, le condensateur de démarrage est généralement déconnecté du circuit par un interrupteur centrifuge ou un autre moyen.

Le principe de base du fonctionnement d’un moteur à induction implique l’interaction entre le champ magnétique tournant produit par les enroulements du stator et le courant induit dans le rotor. Lorsqu’une tension alternative est appliquée aux enroulements du stator, elle crée un champ magnétique tournant qui induit des courants dans les conducteurs du rotor. Ces courants dans le rotor interagissent avec le champ magnétique tournant, produisant un couple qui fait tourner le rotor. Le moteur continue de fonctionner à une vitesse légèrement inférieure à la vitesse synchrone du champ magnétique tournant, appelée glissement, qui est nécessaire au moteur pour développer un couple et effectuer un travail utile.

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